Le carnet est un objet essentiel qui vous accompagne tout au long de votre lycée. Il sert de support à votre progression et à votre formation, tout en étant un complément crucial à votre dossier de baccalauréat. Lors de l’oral, il permettra au jury d’engager un dialogue plus approfondi, offrant une meilleure compréhension de vos démarches et mettant en lumière vos capacités de travail et de recherche.
Cependant, cette finalité ne doit pas vous empêcher de vous sentir libre dans la gestion de votre carnet et d’en tirer le meilleur parti pour vos pratiques et recherches artistiques au fil du temps.
Le choix du carnet est libre, adoptez celui qui vous plait, vous inspire. Vous pouvez aussi bien l’acheter que le fabriquer vous-même.
Assurez-vous toutefois qu’il soit facilement transportable, afin de pouvoir l’emporter partout avec vous : en cours, lors de sorties, etc.
Si vous êtes très motivé(e) par le grand format, rien ne vous empêchent de l’associer à un petit carnet. N’hésitez pas à expérimenter différents supports.
En ce qui concerne le choix du papier, faites attention au grammage des feuilles. Nul besoin de papier aquarelle pour un carnet, mais attention aux papiers trop fins si vous souhaitez avoir recours aux techniques humides.
Vous avez une totale liberté dans le choix des outils, mais veillez à distinguer vos pratiques : en atelier et en extérieur.
Pour le travail en atelier, vous pouvez utiliser tout le matériel que vous souhaitez, car vous avez le temps (temps de séchage) et pouvez vous permettre d’avoir beaucoup de matériel.
Pour le travail en extérieur, il est important d’être plus efficace et de vous imposer des contraintes matérielles. En extérieur, vous ne pouvez pas vous encombrer. L’objectif est de vous permettre une pratique quotidienne (ou presque) et facile à mettre en œuvre.
Cette contrainte matérielle peut en réalité stimuler votre créativité. Plutôt que de changer d’outil, vous devrez réfléchir à la meilleure manière d’exploiter le peu d’outils que vous avez à disposition : hachurer, varier les signes graphiques, utiliser en lavis, en aplat, frotter, déchirer, etc.
Un simple stylo à bille peut suffire, mais vous pouvez également utiliser un stylo plume avec de l’encre noire (Carbon Ink), une petite palette d’aquarelle, quelques crayons de couleur aquarellables, ou encore un pinceau de taille moyenne avec une belle pointe, permettant de réaliser à la fois des aplats et des détails.
Voilà pour commencer.
Remarque : la pratique régulière du dessin d’observation vous simplifiera grandement la vie. Plus vous maîtrisez cet exercice, plus il vous sera facile de transcrire vos idées en images, d’en parler aisément, de croquer des œuvres de référence (accompagnées bien sûr de quelques notes) et d’esquisser vos projets de présentation.